Faire la comparaison et évaluer les fournisseurs et les solutions de gestion de la performance n'est pas une chose facile. Pour trouver le meilleur fournisseur de monitoring de la performance applicative, il faut comparer et évaluer certains critères. Ces points essentiels sont à prendre en considération pour le choix de l'application la plus adaptée. Ces critères sont le monitoring, le reporting et l'analyse.
Le monitoring comme un des indicateurs de performance
Le monitoring constitue la caractéristique majeure des plateformes APM. Le type de monitoring varie d'une plateforme à une autre en fonction du marché cible. Le premier aspect est le monitoring des serveurs et métriques. Les serveurs restent les composantes majeures du développement d'applications. Ils constituent la pierre angulaire de toutes les solutions d'APM. Il est quasi difficile d'identifier un logiciel APM qui ne propose point de monitoring de serveur. Le design ainsi que l'utilisabilité venant du fournisseur déterminent son impact au sein de l'entreprise. L'expérience client est meilleure par exemple avec Datadog. Il arbore en réalité une interface utilisateur assez raffinée. Elle est idéale d'ailleurs pour effectuer le travail en équipe. Les outils Open Source tels que Nagios mettent par contre un accent particulier sur les possibilités de configuration. Il faut vérifier également le monitoring des utilisateurs réels. Le Real User Monitoring désigne une sorte de monitoring passif qui permet de suivre et d'analyser les différentes actions des utilisateurs sur une application en se servant à la fois de l'expérience client et du kpi. www.2befficient.fr parle de métriques côté serveur et côté client. Le Real User Monitoring suit et agrège chacune des pages visitées par tous les utilisateurs. Le but est d'identifier l'impact de chacune des actions. La gestion de la performance passe également par le monitoring au niveau de la performance Web.
Le reporting pour améliorer l'expérience client
Sans le reporting, la quantité de données générées par le monitoring peut devenir rapidement inexploitable. Il est capital que la solution de monitoring des applications mobiles puisse faire remonter toutes les anomalies constatées. Le reporting des erreurs se trouve au niveau de l'application. En procédant au développement des logiciels, certaines erreurs ne peuvent être évitées. Il est difficile parfois de vite les identifier afin de les corriger à temps. Ces erreurs ont souvent un impact sur les utilisateurs finaux. Le meilleur outil APM doit pouvoir s'intégrer directement aux langages de programmation et aux frameworks afin de détecter à temps les erreurs non seulement au niveau du serveur mais aussi au niveau de l'application. Dynatrace possède un outil d'APM très évolutif qui permet d'agréger toutes les erreurs de l'application. Il est d'ailleurs plus facile d'identifier la fréquence des erreurs que rencontrent les différents utilisateurs. C'est le cas aussi Grafana et Splunk qui reposent sur une architecture de plug-in qui permet d'intégrer les rapports d'erreurs très personnalisés.
L'analyse des causes profondes, un critère déterminant de choix
L'analyse des causes profondes au niveau des applications mobiles permet de réaliser le rapprochement de la partie diagnostic de la correction des défauts. Cela a pour but d'identifier précisément ce qui se passait quand l'erreur est intervenue. Les défauts logiciels sont souvent difficiles à déceler. Il peut s'agir d'une mauvaise configuration au niveau de la base de données ou d'une sur-utilisation du serveur. On note dans ces deux cas une page d'erreur au niveau du navigateur ou soit un problème de latence dans la base de données. Compte tenu de la quantité considérable de données à conserver, les meilleurs outils d'APM sont ceux qui sont dotés d'une analyse des causes profondes. Ces outils fonctionnent d'ailleurs mieux dans les grandes entreprises. Des plateformes données servent par exemple à identifier le comportement d'usage des utilisateurs pour améliorer la visibilité. Les outils de dépannage sont proposés pour corriger les taux d'erreur, les paramètres de débit et les temps de réponse au niveau des utilisateurs finaux.